Monday, April 5, 2010

La Résurrection qui fait Echo

Par Hertz Clyde Dézir

Vers 7 :00 du soir, l’Eglise de Dieu Haïtienne du Sud, en plein cœur de South Chicago, à déjà été remplie de fidèles qui sont venus célébrer le jour qui rappelle la résurrection du Christ. En effet, 75 pour cent de l’assemblée ont répondu à l’appel ponctuellement – 6 :30 pm – à déclaré le président de l’Association de Pasteurs Evangéliques Haïtiens de Chicago, Pasteur Jean Osée Lilite.

Bref, la communauté protestante haïtienne de Chicago n’a jamais célébré une fête de Pâque aussi remarquable que celle du 4 avril. Certes, la congrégation fut immense, mais les témoignages de certains fidèles marquaient, plus que toute autre chose, cette commémoration d’une façon telle qu’il était évident que Jésus était à l’honneur dans le service.

Tout d’abord, Diacre Ahmi Sainvilier de l’Eglise Alliance Haïtienne de la Grâce, témoignait que pour lui la Pâque représente le jour de son indépendance. « La Pâque c’est le jour de mon indépendance », a-t-il déclaré. « On parle de 4 juillet et de 1er janvier, mais ces dates sont moins significatives par rapport au jour de mon indépendance en Christ », a-t-il poursuivi.

De son côté, Jean Robert Jeanty, membre de l’Eglise Baptiste de Gabaon, a rendu hommage au Sauveur ressuscité qui lui a donné une nouvelle identité et une vie nouvelle. Il a aussi précisé qu’avant sa conversion, il voulait en vain avoir le respect des gens de son cercle d’influence et n’espérait jamais perdre ce respect. Il croyait aussi pouvoir conserver sa vie en dehors du Christ. Mais toutes ces fausses conceptions ont changé lorsqu’il a reçu Jésus dans sa vie. « Je pensais que je pouvais avoir la vie sans Jésus, mais j’ai fini par comprendre que c’est en Jésus qu’on peut avoir la vie », a-t-il fait savoir avec conviction.

D’après son témoignage en la circonstance, l’importance de la Pâque signifie une deuxième chance pour Magalie Dieujuste de l’Eglise Evangélique Béthel de Chicago. A côté de la deuxième chance, elle a aussi trouvé la joie et la paix. « Les gens autour de moi peuvent ne pas comprendre pourquoi je suis joyeuse, mais cette joie résulte de la deuxième chance qui vient de Dieu ».

A son tour, J.P. Oscar s’interrogea en disant « Que signifie la résurrection [de Jésus] pour moi ? Souffrir jusqu’à la mort », a-t-il répondu. En passant, ce membre très connu de l’Eglise de Dieu Haïtienne du Sud a rappelé les Chrétiens qu’il peut arriver qu’on perde sa vie à cause de Christ afin qu’on puisse la gagner.

Les groupes qui ont produit dans ce service solennel n’ont pas manqué d’édifier la congrégation malgré leur style différent. Qu’il soit Séphora de Béthel, le groupe de l’Eglise Baptiste de Gabaon ou les Young Shepherds, les Heavens’ Angels … tous les neufs groupes ont tout à fait chanté la gloire de Dieu avec fougue.

On ne peut pas passer sous le silence le sourire éclatant et l’air satisfaisant des Pasteurs Jean Rubin Louissaint et Joseph Ernest Lainé qui conduisirent le peuple de Dieu dans l’adoration.

Juste avant la Sainte Cène, Pasteur Franco Valdémar, étant l’un des survivants du tremblement de terre qui a frappé Haïti le 12 janvier 2010, retraça cette expérience redoutable de sa vie.En passant, il a encouragé les assistants, pour la énième fois, à aider leurs compatriotes en détresse en faisant dons de béquilles, de médicaments et d’autres articles que les sinistrés trouveront utiles.

Le sermon de circonstance délivré par Pasteur Lilite a mis l’emphase sur le fait que Jésus est « notre pâque immolée » en personne. A travers Jésus, le monde entier peut s’échapper de la mort éternelle…

Malheureusement, il n’y a pas eu de conversions malgré l’appel à la conversion qui a été lancé a la fin du service. En tout cas, la bonne nouvelle a été proclamée à travers les témoignages vivants aussi bien que le sermon.